La fois où je me sentais poète

Lueur d’espoir.

Oui. Simple petit mot pourtant si dur à entendre et à accepter.

Oui. Ces trois petites lettres qui me font chavirer.

Oui, et je sombre.

Une interminable attente qui m’a fait mourir à petit feu, et qui se termine ainsi: oui.

Mon âme se déchire, je me nois dans un tourbillon de sentiments impulsifs, des sentiments parasites.

J’ai mal à la moindre petite parcelle de mon corps, la douleur ne provenant que par ce mot: oui.

Je rage, je pleure.

Je me sens vide; vide de tous nos moments passés; vide car mon amour n’est plus; vide car je l’aime toujours, sans en connaître la raison.

J’ai peur de ce qui m’attend, je me sens perdue, j’ai peur car je comprend que la vie est difficile, et que celle qui m’attend sera parsemée d’autres moments où le mot oui redeviendra mon pire ennemi.

Mon corps est toujours en vie, il supporte le choc, mais mon âme et mon coeur gîsent bien loin derrière moi, ne faisant qu’espérer.

Espérer que ce oui redevienne pur et porteur d’un message de bonheur. Un oui pacifique.

Un espoir encore caché que ce oui de lumière sorte de la bouche d’un autre.

Mais celà n’est qu’un rêve et, pour l’instant, j’ai mal, je souffre.

La douleur psychologique est tellement intense qu’elle en devient presque physique.

Ne pourrait-elle pas s’arrêter? Ne pourrais-je pas oublier?

Quoi que tu sois, là-haut, veilles sur moi, et saches que, même si j’essaie de le cacher, je suis un être fragile.

Extrèmement fragile.

 

Pour Seb, l’homme penseur, ma muse, mon ami.

      xxx

Camille

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s